16 janvier 2005
Le garde-barrière turc et les roses
Au milieu de l'Anatolie, une voie de chemin de fer, à mille lieues de nulle part
En approchant d'un passage à niveau, le guide raconte : " Ca fait quinze ou vingt ans que je passe ici, et chaque fois le garde-barrière est là, toujours souriant. Je ne connais même pas son nom. Il a construit sa baraque, une planche d'abord, une autre après, ensuite il a planté des roses et chaque fois qu'on passe il nous sourit. Le monde a besoin de gens comme lui "
Nous passons devant la baraque. Le garde nous sourit sous sa moustache en guidon de vélo. Quelques roses s'effeuillent dans son minuscule jardin.
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