La prière est-elle bonne pour la santé mentale?
Son bénéfice est tel qu'il est, outre-Atlantique, l'objet d'une nouvelle discipline scientifique, la neurothéologie
Par imagerie cérébrale, on a montré que pendant la concentration intense de la prière ou de la méditation, l'activité du lobe pariétal (en haut du crâne) diminue, ce qui amène à ne plus faire la différence entre ce qui est soi et non-soi. De plus l'activité du système limbique augmente et celle du cortex préfrontal se déplace de l'hémisphère droit (impliqué dans les émotions négatives) vers le gauche (émotions positives). Ce qui suggère que le cerveau est réorienté d'un état de réponse au stress vers l'acceptation.
Autre avantage de la méditation : elle ralentit le rythme cardiaque et fait augmenter les ondes cérébrales tétha (qui apparaissent juste avant le sommeil), créant un sentiment de calme et de bonheur. Plus on pratique la méditation, plus cet état peut être rapidement atteint pour mieux gérer nos émotions. Il permet de traiter efficacement les méfaits du stress, la dépression, l'hyperactivité et les troubles de l'attention.
De nombreuses techniques existent, du gum-mo tibétain à la transe en passant par la répétition de mantras, du chapelet ou d'une phrase apaisante à chaque expiration, yeux fermés dans un endroit tranquille. Et avec des années d'entraînement, vous parviendrez peut-être, comme les moines tibétains, à maîtriser votre température corporelle au point de faire sécher des linges mouillés sur votre dos dans la froidure de l'Himalaya.
Reste que la neurothéologie n'a pas encore prouvé l'existence de Dieu !
Extrait du magazine" ça m'intéresse"