DANS LES BOURRASQUES DE FEVRIER
A la suite de l’article paru dans le numéro 16 d’Echanges « Un autre monde »ou une maman raconte la mort de son fils et les contacts qu’elle a pu établir avec lui, celle-ci vient de m’adresser ce court dialogue entre eux.
« C’est la vie maman.
La vie est maintenant transcendée. Sèche tes larmes je t’en prie et réjouis toi, maman, car ton fils vit désormais à sa véritable dimension. Ce que vous nommez la mort c’est la vie, la vie infinie et joyeuse, la vie épanouie et superbe.
Que dire à mon père ?? Que je ne regrette pas d’être parti.
Je sais c’est égoïste mais je suis si bien, que vous devez, après tant de souffrances terrestres, vous réjouir de savoir qu’enfin je suis heureux, oui mes parents, heureux.
Tu m’avais dit « reste ici, promet moi de ne jamais recommencer tes tentatives de suicides ». J’ai désobéi à toi et à papa et je ne le regrette pas. Mais je serais toujours avec vous.
Je suis né avec ce fichu caractère qui était le mien et ce n’est pas un hasard si dans ma courte vie je fus un rebelle. Toi maman tu m’a tellement désiré, tu as tellement souhaité que je vienne en toi que tu a permis à une âme rebelle de s’incarner pour le grand nettoyage. Tu continues à vivre après moi. Mais lorsque le moment sera venu nous serons réunis à jamais dans l’immensité et nous vivrons ensemble. Et cette fois ce sera pour l’éternité. Je vous aime »
Jean Paul
« Dans les bourrasques de février tu t’es envolé ce 6 février; c’était la chandeleur, toi qui aimais tant mes crêpes. Toutes les fêtes n’ont maintenant plus de sens pour nous. Notre sens c’était toi.
Tu as regagné cette contrée de lumineuse beauté que tu portais déjà en toi. Cette nostalgie de cet ailleurs tu la ressentais déjà dans tes comas, mais à cause de moi tu revenais toujours.
Maintenant tu es passé de l’autre côté et tu m’as adressé de nombreux signes. Je sais que tu es là près de moi et que le monde de l’au-delà existe. »
Andrée
Andrée Schneider