Soupir du Fado à Lisbonne

Le voyage à Lisbonne avec Nina, Manuela et Pedro, le ressentiment de mon émotion à l’écoute de fado dans le restaurant Machado un des lieux où avait chanté Amalia, endroit magique où tout le passé semblait présent.

Amalia Rodriguez

SOUPIR

Un lyrique soupir
Un étrange désir
Mon cœur mélancolique
Dans l’émotion s’effrite

Une ode dans un tempo
Au rythme du fado
Chante la saudade
D’une douce balade.

La brise d’un soupir
Effleure un sourire
Une volupté furtive
Sur tes lèvres fugitives.

Et mon âme esseulée
En toute humilité
Souffle mes éloges
Au vent de tes éoles

Le silence d’un soupir
Sur les cordes de la lyre
Où l’aède nous conte
Ce que la mer raconte

La prose d’une fable
Du poète affable

La légende du passé
Continue d’exister

Phil le baladin

Comments

[marijeanne]

j'ai découvert cette chanteuse, il y a longtemps également, chez mes parents, et j'en garde un souvenir empreint de tragédie et de romantisme.

[Daniel]

Je me souviens avoir été écouter Amalia Rodriguez dans un music hall parisien. C'était à l'Olympia et il y a fort longtemps. J'en garde un souvenir plein démotions.

[manuela]

Le soupir, la mélancolie nostalgique, le fado, la saudade...sentiments propres d`un peuple romantique accroché au passé mais sans oublier le présent ou le futur...la chronique du voyage à Lisbonne mise comme commentaire sur le texte «Paris..» n`a été que la suite de ce poème pensé bien avant.