Carl Gustav Jung
Unité de la conscience et émotions
« Ainsi, même de nos jours, l'unité de la conscience reste quelque chose de précaire. Elle peut être trop facilement rompue.
Et la faculté de dominer nos émotions, qui peut nous paraître désirable d'un certain point de vue, serait par ailleurs une qualité de valeur contestable, car elle enlèverait aux relations humaines toute variété, toute couleur, toute chaleur et tout charme.»
C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 25.
Issu d'une famille protestante, Carl Gustav Jung étudie au collège de Bâle et s'intéresse de près à l'Histoire et à la mythologie. Poursuivant des études de médecine, il s'oriente vers la psychanalyse. En 1900, il devient assistant à l'hôpital psychiatrique de Zurich. Présenté à Freud en 1907, il est rapidement considéré par ce dernier comme son successeur. Toutefois, les différences s'accumulent. Jung s'oppose effectivement à l'interprétation sexuelle du médecin viennois. Ainsi, la rupture se consomme en 1912. Jung entreprend ensuite de multiples voyages ethnographiques, au Kenya et en Inde notamment, qui lui permettent de mieux formaliser sa pensée. En 1921, il expose dans 'Les types psychologiques' un inconscient défini par les pensées, les sensations, l'intuition et les sentiments et divisé entre extraversion et introversion. Avec 'L’énergie psychique', il soumet l'hypothèse de l'existence de deux formes d'inconscient, celui personnel et celui collectif, mémoire de l'humanité véhiculant les grands archétypes mythologiques. Il devient le fondateur de la psychologie analytique.
Source : http://www.evene.fr