Lors du « café-rencontres » des 3 mondes du lundi
12 novembre, la psycho-énergéticienne Séverine Lecacheur nous a invités à
réfléchir sur le pardon, et sur l’usage qui peut en être fait comme outil
thérapeutique.
Il s’agit en effet de s’appuyer sur la fonction libératrice
du pardon pour nous détacher de nos souffrances et réveiller en nous la
lumière. L’idée de base étant de rompre avec le ressentiment, qui reste comme
un poison à l’intérieur de nous et conduit à une dépendance envers ce lien de
souffrance. Un attachement qui entraîne d’ailleurs la répétition des schémas
négatifs. On va donc chercher à reprendre la responsabilité de sa vie pour s’en
libérer.
Quel que soit le degré de souffrance vécu, il est possible
ainsi d’arriver à « faire la paix » en soi. Même s’il va être parfois
difficile de pardonner, notamment à soi-même, par rapport à notre propre idéal
de perfection. Ou encore de pardonner à des personnes décédées : nous
avons vécu leur mort comme un abandon et nous leur en voulons (sans pouvoir
bien souvent nous l’avouer). Le travail de deuil, c’est aussi le pardon du
départ.
La démarche du pardon doit venir de soi-même et ne nécessite
pas que la personne qui nous a fait souffrir en prenne conscience et/ou nous « demande
pardon ». C’est un processus qui comprend plusieurs étapes :
- Reconnaître et admettre sa propre souffrance.
- En trouver le sens et compatir avec l’autre, qui a souvent agi de par sa souffrance lui aussi.
- Décider de se libérer, abandonner l’idée de vengeance, sans pour autant oublier.
- Se connecter à l’amour universel et faire la paix en soi.
- Libérer l'autre, dans son for intérieur, de la souffrance occasionnée.
L’énergie de pardon va pouvoir alors s’appliquer et
rejaillir sur l’autre. Le pardon est un cadeau que l’on se fait à
soi-même : dans la langue des oiseaux, c’est un don par[fait].
Pour en savoir plus :
Séverine Lecacheur, tel 06 18 63 32 22, e-mail : sevlecacheur@yahoo.fr
http://www.sevedevie.net
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