La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs
Une vie, la vie à partager
Paul Eluard
Photo:Suzanne Hetzel
«La fenêtre...
Je sais que le temps a passé.
Je sens l`amour détourné
D`un amour finit
Silencieusement murmuré
Que me reste -t-il de toi
Sinon ce que je n`ai jamais demandé!
Il ne me reste qu`une fenêtre.
Une porte ouverte au regret
D`une peine fatiguée,
De pouvoir un jour m`y retrouver...
Je sais que le temps sans pitié a passé
Indifférent à la supplique que je suis! »...
La vision de la fenêtre de Paul Éluard est bien plus optimiste....heureusement!