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Les Trois Mondes
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12 juin 2008

A propos des histoires de Bernaches

Quelle forme d'intelligence instinctive, et quelle solidarité que possèdent les oiseaux entre eux !

Leur technique a bien souvent inspiré l'Homme dans certaines disciplines sportives.
Notamment celle du cyclisme, qu'elle soit de compétition ou non.
Un cycliste seul fournit 40% d'efforts de plus que s'il roule en groupe.
Dans un peloton vent de face, il bénéficie d'un abri ainsi qu'un léger phénomène d'aspiration.
Il en est de même pour le vent latéral dit dans le jargon « bordure »
Les oiseaux l'ont compris depuis toujours par cette notion de « prise de relais », afin de s'économiser et de s'aider mutuellement.
C'est avant tout la notion de groupe qu'on retrouve également parmi d'autres animaux et le plus souvent chez les insectes.
Entraide et solidarité entre les animaux dont les oiseaux. Entraide et solidarité entre les hommes eux-mêmes.(plus difficile)

Entraide et solidarité entre l'Animal et l'Homme est ce possible ? Nous n'avons pas les mêmes langages, cela peut paraitre peu probable ou perceptible. Et pourtant! Sous une forme philosophique ! ?????

En ce qui concerne les oiseaux, je vous partage une anecdote ainsi qu'une réflexion.

1 : Djoe la goèlle

goeland_argente

Quand ma femme Pépita fut hospitalisée près de 3 mois à l'hôpital de Brest suite à un accident de voiture, un goéland avait pris l'habitude d'élire domicile sur le rebord de la fenêtre de sa chambre.
Au début, nous nous sommes dit, les connaissant un peu, que les goélands n'étaient pas farouches, mais bien sûr goulus et voraces alors que chaque jour je donnais à manger à ces volatils.
Or nous nous sommes vite aperçu que c'était toujours le même.
Dès que je rentrais dans la chambre, il était toujours là sur le rebord de la fenêtre.
Si j'oubliais de lui donner quelque chose, il me rappelait à l'ordre en tapant contre la vitre avec son bec.
Sous une forme poétique nous étions venus à penser qu'il veillait sur le rétablissement de Pépi, et qu'en contre partie je devais un peu le nourrir. Alors nous lui avons attribué un nom " Djoe la goèlle "

En souvenir de Djoe j'en est acheté un en bois. Quand ma petite dernière Ocksana ne voulait pas beaucoup manger, j'allais chercher "Djoe en bois" pour rigoler et disais à la p'tite qu'il allait finir son assiette. Mais ça ne prenait pas, car j'avais oublié qu'elle avait déjà 6 ans.
Depuis, Djoe en bois est toujours resté dans la cuisine, un peu comme s'il pouvait disposer d'un couvert.

2 : Mon cerisier

cerise

Quand j'ai pris possession de ma maison il y a deux ans,les voisins s'accordaient à me dire que les cerises,il faudrait que j'oublie, ayant eux aussi des cerisiers dans leurs jardins.
"Les piafs! ils vont tout bouffer."
Quand les premières cerises sont arrivées au mois de Mai avec plus d'un mois d'avance (suite aux dérèglements climatiques), j'ai vu qu'ils avaient effectivement raison, car une nuée d'oiseaux de différentes espèces commençaient à se jeter dessus comme la misère sur le monde.
Je me suis dit
"Qu'est ce que je fais ?"
"Je plante un épouvantail ?"
"J'attache Tomoé le chien à l'arbre ?"
"Je met Lola la chatte sur ses branches ?"
"J'y accroche des trucs qui brillent et qui font du bruit ?"
"Quoi ?"

Alors m'ai venue cette pensée. Que les oiseaux étaient bien avant nous "les hommes" sur cette terre, étant les descendants directs des dinosaures, et qu’ainsi il n'y avait aucune raison de ne pas vouloir partager avec eux.
J'ai donc décidé de prendre le plus beau fruit en photo, de cueillir deux- trois kilos, et ensuite leur ai crié "Régalez vous ?"Les oiseaux sont comme les enfants.
Ils veulent gouter à tout, mais ne finissent pas leur assiette. Ils piquent dans tous les fruits mais ne les mangent pas réellement. Ils ont surement leurs raisons.
Peut être en extraient ils que certaines substances bonnes pour leur régime alimentaire ?C'est un beau spectacle que de les voir faire.
Nous n'avons pas de ton ou d'autorité à donner. Simplement les regarder évoluer. Comme pour les hommes. Seulement s'émerveiller Et les laisser décider.
Maintenant, mon cerisier se repose pour me faire d'autres surprises au printemps.
Peut être reverrai je bientôt mon couple de pigeons venu d'ailleurs se becqueter cote à cote sur une branche. En tout cas, je les guette Car ils serons toujours les bienvenus.
L'Homme à beaucoup réduit et bien souvent anéanti l'espace vital des oiseaux.
Sachons les respecter, les préserver et les contempler afin que les générations du futur puissent les observer eux aussi comme nous, et non qu'a travers des photos ou des cartes postales.


Gérard

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Commentaires
M
Quelles belles histoires!...Les oiseaux nous donnent tant de beauté, leurs couleurs,leurs chants, leurs délicatesses...une douce journée.
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