Un triste sir !!

Carte de voeux de Tania Duffault

Je dois être un triste sir !!Les fêtes sont passées et à chaque fois je me fais la réflexion que je n’aime pas, mais alors pas du tout, les fêtes de fin d’année. Il y a d’ailleurs bien des années que  je ne réveillonne plus le 31 décembre. Si l’on rajoute à tout cela la fameuse cérémonie des vœux, je ressens quelque chose de pesant au quel j’ai de moins en moins envie d’adhérer. Tout cela me paraît superficiel et d’un grand conformisme. Je me souviens d’un collègue de travail qui préparait avec minutie sa liste d’envoi des vœux et qui notait avec une grande attention tous les courriers reçus en retour. C’était sans doute un besoin de reconnaissance sociale qui devait flatter son ego. C’est ce que j’appelle « le monde de l’illusion ». Bon je l’avoue, je suis comme tout le monde : j’écris quelques cartes, mais pas trop et je réponds poliment à ceux qui m’écrivent. Mais au fond de moi, je sais que je n’ai pas besoin d’utiliser cette période pour manifester mon amitié. Il y a quand même plus spontané !!

Daniel

"Je vous apporte mes voeux. merci je tâcherai d'en faire quelque chose"

Jules Renard

Comments

[Eve Lyne]

Bonne fête à tous les Innocents !!!

[Daniel]

J'ai bien aimé votre texte à propos des voeux, plein de sagesse et de sensibilté.
Bonne journée

[Joseph Buche]

Ah ! oui, cher Daniel, admettons par principe que les "Bon anniversaire !" et "Bonne et heureuse année" soient empreints de sentiments sincères d'amour vrai et désintéressé.
Mais je me souviens de ces cartes remontant à ma jeunesse - cela ne date pas d'hier ! - où parfois seule une signature faisant face à l'adresse confirmait le texte du recto "Bonne Année".
A l'époque, on voyageait peu, on se voyait rarement, et bien souvent le téléphone n'était pas encore installé : ces cartes représentaient le seul lien entre membres pourtant très proches d'une famille.
Les cartes ont fait place au téléphone, aux sms, aux mails, parfois même aux cadeaux traversant les océans...
Mais n'est-ce pas par la pensée d'amour, chaque jour renouvelée, pour ceux et celles que nous aimons qui constitue véritablement "les voeux".
Je constate que bien des gens détestent les fêtes de fin d'année et les voeux qui les accompagnent, dans l'appréhension inconsciente bien souvent de ce que nous réserve la "nouvelle année".
Ainsi, Simone, la maman de ma femme Denise "se réjouissait que les fêtes soient passées". Mais
le 28 décembre (le jour des "Saints Innocents") elle ne manquait jamais de nous souhaiter "Bonne Fête" chaque année...
En 1986, elle nous quittait le 28 décembre pour être enterrée le 31.
Depuis lors, les voeux - aussi sincères soient-ils - n'effacent pas ce douloureux souvenir... Et ma femme a pris le relai de sa mère mais en faisant l'impasse sur les Saints Innocents...

Meilleurs voeux tout de même pour l'inauguration officielle de l'Espace 34 ! José.