Propos de café du commerce !!

Il y a une semaine environ, j’avais rendez vous dans Paris avec une amie. J’étais en avance et j’attendais tranquillement l’heure de notre rencontre, assis dans ma voiture bien au chaud. J’étais perdu dans mes pensées quand je pris conscience de mon environnement. Ma voiture était garée le long du trottoir, dans le XIe arrondissement de Paris, non loin du Père Lachaise. C’était jour de marché. Celui-ci, installé sur le trottoir, touchait à sa fin puisqu’il était une heure de l’après midi. Une nuée de gens, avec leur cabas, faisaient les cageots dans lesquels traînaient quelques légumes défraîchis où des fruits avariés. Indifférents à ce qui pouvait se passer autour d’eux, ils remplissaient au plus vite leur sac. Il y avait les éternels clochards parisiens mais aussi bien d’autres à la recherche des bonnes affaires. Quelle misère !! C’était le nombre qui me frappa le plus !!

Je me dis que le monde traversait une mauvaise passe. Des SDF, dans la solitude et la souffrance, meurent de froid aux portes de Paris pendant que quelques PDG incompétents sont licenciés avec un parachute doré, touchant un pactole de plusieurs millions d’euros. Des ouvriers sont au chômage alors que certains grands groupes continuent à faire des bénéfices et que les actionnaires touchent leur dividende. On injecte des milliards d’euros, sortis d’un coup de baguette du chapeau du magicien, pour redresser l’économie. Mais ce n’est pas l’argent qui fera changer cette situation. C’est l’homme qui doit d’abord changer. L’égoïsme et la spéculation doivent faire place à la solidarité et au partage.

Bon cela fait le plus grand bien de s’exprimer ainsi mais je doute que cela transforme les mentalités. Au moins dans notre propre environnement, essayons de changer un peu nos comportements……

Daniel 

Comments

[PLV]

Merci Daniel pour ce partage de votre ressenti.
Je me sens "en phase" avec votre analyse.
Et j'apprécie toujours de passer sur ce Blog des Trois Mondes.

[Leslie]

Ce thème me rappelle une commande d'article
paru dans un magazine en 2002 - le cocooning...

Depuis septembre 2001, le cocooning s’est littéralement transformé en cocon armé pour se protéger des agressions du monde extérieur – terrorisme, guerre bactériologique, pollution... et hypothétiques voisins psychopathes. Le cocooning est synonyme de confort et de sécurité. Néanmoins, cette notion est fort subjective, comme en fait foi l’anecdote qui suit.

Cet hiver, des sans-abri avaient construit un cocon à leur goût sous un viaduc de la ville où j’habite. L’un d’eux disait : « Je me sens bien ici, c’est chez moi. Je peux dormir tranquille, c’est si petit que les chandelles chauffent la place très vite. Je peux même réchauffer ma soupe! » Ses copains et lui avaient l’air vraiment heureux de leur petit monde parallèle où ils se sentaient plus libres qu’en maison d’accueil. On n’a pas tardé à les déloger pour préserver la sécurité du quartier et l’image de prospérité de la ville.

Or, ce témoignage me faisait réaliser à quel point il suffit de peu pour rencontrer le critère de base du cocooning : se sentir bien chez soi. Le reste n’est que décor de théâtre plus ou moins sophistiqué. Car en définitive, cet abri n’a de signification qu’en raison de l’individu qui l’habite et sans lequel, en dépit de tous les meubles du monde, il serait vide. Vouloir s’entourer de beauté et de confort et y pourvoir selon ses moyens est tout à fait légitime, mais il n’en demeure pas moins que vos amis se souviendront bien plus de votre accueil que de votre décor.

Autrement dit, c’est vous qu’on veut voir, pas vos bibelots ni votre moquette. Alors, n’hésitez surtout pas à miser sur votre propre nature chaleureuse, celle-ci se reflétera inévitablement de l’intérieur vers l’extérieur; et qui plus est, elle vous suivra partout.

[andrée SCHNEIDER]

mais je connais bien, ma grand -mère en était une et je l'ai aidée, j'avais bien dans 7 ou 8 ans, nous prenions ce que les maraîchers jettaient, à cette époque on glanait bien de bonne qualité, je suis désolée que cela revienne, il faut se serrer les coudes et s'entraider, pour éviter de revivre, ce que j'ai vécu dans mon enfance moi encore je suis née en 1949, l'après guerre, mais là quand même - enfin heureusement qu'il y a des personnes optimistes car beaucoup sont pessimistes.

et plus encore beaucoup se suicide si vraiment la vie a un sens et bien en cette année de mes 60 ans que ce sens arrive, car j'en aurais vu de la misère en 60 ans cela me rappelle mes parents et Grands-parents qui ont toujours travaillés honnêtement - Mort maintenant, quel était le sens de leur vie travailler et toujours donner aux plus riches comme d'habitude.

oui la vie aura un sens dans la lumière, au moins les glaneuses n'existeront plus et je ne jette pas la pierre à ces gens je serais mal placé, mais certes c'est choquant en 2009 de revoir cela.

vive la vie que du bonheur.

[marie christine]

Justice, solidarité, fraternité sont le devenir de l'humanité, j'en suis persuadée . Il ne peut en être autrement, il en va de sa survie .
Les égoïsmes s'atténueront progressivement, soit par la bonne volonté soit par la force des choses .
Je reste optimiste car notre vie a un sens et une belle destinée . Sinon à quoi servirait-elle ?