Il souffle, le vent de la transformation….
La crise économique que nous traversons depuis plusieurs mois ne présente pas que des difficultés. Certes la société est durement touchée et bon nombre de travailleurs ont perdu leur emploi. La pauvreté, pour certains, s’accroit. Mais dans ce panorama attristant, des transformations bénéfiques se font sentir.
Tout d’abord les inégalités sociales commencent à apparaître au grand jour et des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre toutes ces injustices. Parachutes dorés et stock options battent de l’aile. En France un décret vient d’ailleurs d’être pris sur ce point pour limiter les abus.
Mais surtout les mentalités évoluent. Finie la course à la consommation, terminé le superflus, on va désormais à l’essentiel. Les habitudes alimentaires commencent à changer. Les grandes surfaces consacrées au bio se multiplient. Deux très importantes viennent d’ouvrir dans ma région. Des processus de déstockage se font jour.
Un secteur industriel m’interpelle particulièrement : le secteur automobile, l’un des plus beaux fleurons du capitalisme. Durement touché par le chômage, ce secteur est en pleine évolution. Tous les bureaux d’études des grands groupes automobiles se mobilisent pour fabriquer des voitures plus petites et consommant d’autres sources d’énergie que le pétrole. Le groupe Indien « Tata » est en train de sortir la voiture la moins chère du monde « La nano », vendue 1500€. Le groupe Matra réactive son bureau d’études à Romorentin pour plancher sur la création d’une voiture électrique. Toujours le groupe Tata : il a signé un accord de commercialisation avec l’ingénieur français Guy Nègre qui a conçu la voiture à air comprimé, voiture à la consommation très économique.
Alors à quand une société plus responsable et plus juste avec une meilleure répartition des richesses ? C’est lorsque l’homme est acculé qu’il peut donner le meilleur de lui-même. Les plus raisonnables ne sont d’ailleurs pas les plus riches. L’homme libre n’a nul besoin d’amasser des richesses.
Daniel