Mise au point

Ces derniers jours, les commentaires à propos de mon blog ont été un peu houleux. Je regrette même certains propos qui ont été tenus. Surtout je voudrais faire une mise au point. Ce blog a été créé par moi en 2005 et c’est moi qui l’anime. En aucun cas, il n’est le blog de Sogyal Rinmpoché, ni d’ailleurs celui de Maguy Lebrun bien que la personnalité de Maguy me semble bien plus intéressante que celle de Sogyal Rimpoché. Je suis un libre penseur et n’appartiens à aucun courant précis même si mes sympathies se portent sur telle ou telle philosophie particulière.

La liberté, pour moi, est essentielle. C’est pour cela que je n’interviens guère sur les commentaires qui sont faits même si je ne suis pas toujours d’accord.

Je suis mal à l’aise quand l’intolérance et la violence verbale prennent le dessus dans les échanges. Cela ne me semble ni juste, ni positif. Les egos ressurgissent au galop alors que la compréhension devrait être une règle d’or.

Sans doute n’ai-je pas été suffisamment clair dans les idées, les ressentis et les attitudes que je souhaite véhiculer.

En fait chacun mène sa vie comme il l’entend. Sachez simplement que j’essaie de ne plus pratiquer ni l’agressivité ni le jugement bien que de temps en temps je dérape allègrement.

Sachez aussi que, c'est pour cette raison, que mes propres commentaires ne sont jamais tranchés. Je laisse toujours la porte ouverte, ce qui peut dérouter. Mais j'assume.

Daniel

Comments

[marie christine]

C'est vrai, Sarah, on est accompagné, on accompagne mais chacun est seul à ressentir les émotions qui lui sont propres . Le travail sur soi est bien souvent un travail solitaire .

[sarah]

A savoir si le parcours se fait seul dans le receuillement ou à plusieurs..
Même si il est rude, celui qui accompagne le marcheur malgré la dureté de la route ne se sent pas seul.
Le problème de l'abandon c'est que même si on a trouver des accompagnateurs il demeure une part de solitude.
La religion, la psychologie etc...permet éventuellement de mettre du mot dessus.
Toutefois il n'en demeure pas moins que la déchirure est là.
Dès lors, l'accompagnateur ne peut pas panser la blessure car lui ne peut vivre la douleur il ne peut que la soulager.
Mais quel est l'accompagnateur alors ...je l'ignore en tout cas mon vécu personnel me laisse à penser que l'accompagnateur a vécu une douleur égale pour éviter de la s'approprier aussi la comprendra-t-il mais n'acceptera pas les débordements.
Il permettra au voyageur de ne pas s'éloigner du chemin et de gravir les pierres qui pourront se dresser devant lui.

[marie christine]

Oui PLV, il faut aimer la randonnée et avoir de bonnes chaussures parce que le chemin est long !

Voilà le destin qui m'appelle
Sur le chemin spirituel ...
Hélas pas de balai, pas d'ailes
Comme la vaillante Isabelle !
O dieux, ne soyez pas cruels,
Voyez, je n'ai que des semelles !

[PLV]

Je crois que certains peuvent abandonner leur prochain, et en être malheureux de longues années, peut-être même toute leur vie ...
Quel est le remède ?
La religion ? Un loisir ? Une psychothérapie ?
Pas sûr, car la personne à qui je pense est elle-même psychologue.
Allez, poursuivons la marche, il reste du chemin ...

[marie christine]

Eve Lyne, pas de malentendus ! Je te raconte cette histoire en toute simplicité, comme je l'aurais racontée à d'autres . Un petit bout de ma vie, c'est tout .
Je sais que tu réalises beaucoup de choses en actes .
Nous essayons tous à notre manière, je crois .