Deux poids, deux mesures
Les traders s’en mettent plein les poches et les banques renouent avec des bénéfices conséquents. Ainsi va le capitalisme, l’argent circule mais seulement entre certaines mains.
Pendant ce temps la misère est en train de s’accroître. Rien que dans Paris les stigmates de cette pauvreté sont de plus en plus criants. Sur les bas côtés du périphérique entre la porte de Vincennes et la porte de Bagnolet les cabanes en carton se multiplient abritant des SDF. A la sortie de la station de métro « Sèvres Lecourbe » plusieurs sans abris ont élu domicile sur le trottoir, sous les arcades de métro aérien donnant à l’endroit un air de cour des miracles.
Enfin me rendant à Saint Denis et passant sous le pont de l’autoroute, j’ai découvert, avec étonnement, un bidonville assez vaste fait de maisons en pierre, bois et carton, juste adossé sous le pont.
Entre ces extrêmes de richesse et de pauvreté, pas de solidarité ni de partage. Le fossé se creuse et c’est la même chose sur le plan mondial entre pays riches et sous développés. La famine règne au Soudan et la richesse éclate au grand jour dans les émirats du golf Persique.
Les uns remplissent leurs poches et les autres tendent la main.
Que faire ?
Daniel
« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences. »
Françoise Dolto