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Les Trois Mondes
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16 janvier 2012

Gagner sa liberté

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Etre libre comme le vent qui souffle à travers les champs et vient caresser les fleurs du printemps, être libre comme l’oiseau qui s’envole vers l’horizon, être libre dans ce monde de contraintes et de frontières.

Il appartient à chacun d’entre nous de cultiver sa liberté afin de pouvoir se dégager de toute aliénation. Par liberté, j’entends liberté intérieure, cet état d’être  qui nous permet de ne plus être esclaves de nos émotions, nos peurs, nos passions et pulsions profondes. Oui la liberté intérieure se gagne au fur et à mesure que nous nous dégageons de que nous avons acquis ! Par un travail quotidien sur soi, par une réflexion sur ses propres comportements, par une aptitude à pouvoir se remettre en cause face aux erreurs que nous commettons.
Cette liberté dont je parle est souvent menacée, si nous n’y prenons pas garde, par une multitude  de restrictions dont nous n’avons bien souvent pas conscience.
- Préjugés et à priori.
- Désirs et besoins plus ou moins violents.
- Mauvaises habitudes.
- Routine
- Le poids des traditions  familiales et sociales.
- Le passé qui peut parfois nous obséder.


Difficiles de se frayer un chemin, dans cette multitude de restrictions, pour conquérir un peu de liberté. Cela exige un travail quotidien d’observation, une attention vigilante lorsque l’on a un choix à faire, une décision à prendre.
Etre libre, c’est aussi se retrouver seul face à ses choix. Krishnamurti l’a très bien exprimé dans cette phrase   «  On n’est jamais seul tant qu’on est rempli des souvenirs, des conditionnements, des soliloques du passé : les déchets accumulés du passé encombrent les esprits. » En quelque sorte être libre, c’est vivre sans filets.


Liberté intérieure mais aussi liberté dans sa relation à l’autre : ne rien imposer mais seulement proposer. Ne pas penser que l’on a raison  et laisser toujours une porte de sortie à son interlocuteur. C’est ce que j’appelle « l’élégance de la communication ». Avoir cette aptitude à regarder l’autre sans jugement, car juger nous enferme dans un processus de comparaison qui nous limite totalement.
J’ai conscience que cette attitude peut prêter à équivoque. L’autre peut avoir l’impression d’un non engagement, voir d’une certaine indifférence.
Lorsque j’étais enfant, j’ai beaucoup souffert de ce manque de liberté. Ma mère m’imposait ses choix sans savoir quel était mon avis et si cela me convenait. Un jour la communication s’est rompue. J’étais comme dans une prison dont il a fallu que je m’évade pour être enfin moi-même. C’est sans doute pourquoi je suis si sensible à ce sujet.

« Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres. » Simone de Beauvoir

Daniel

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