Un auteur amérindien, anonyme

Ne reste pas à pleurer sur ma tombe,

Je n’y suis pas.

Je n’y dors pas.

Je suis un millier de vents qui soufflent,

Je suis le scintillement du diamant sur la neige.

Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,

Je suis la douce pluie d’automne.

Dans le silence feutré de la clarté du matin,

Je suis l’oiseau au vol rapide.

Ne reste pas à te lamenter sur ma tombe.

Je n’y suis pas, Je ne suis pas mort.

Comments

[alain gourhant]

merci, j'aime bien votre blog en sa simplicité profonde, peut-être aimerez-vous le mien : blog.psychotherapie-integrative.com

mais je me sens verbeux à côté de vous.

au fait, je suis à la recherche du sens "les trois mondes", c'est comme, ça que je suis tombé sur votre blog, pouvez-vous me répondre ?