14 août 2018
Les clandestins
A Paris 1500 migrants dorment dans les rues chaque soir
Ils n’ont plus rien
Seulement leur désespoir.
Poussés par le souffle du vent
C’est pour eux le grand soir.
Ils ont quitté leur terre natale
Pour partir à la quête du graal.
Pieds nus, avec pour seul bagage
Leur âme, ils laissent leur village
Pour se confier aux voiles
D’un vieux rafiot vermoulu.
Grelotant sous les étoiles
Ce sont les clandestins
Les moins que rien, les malvenus
Qui sont prêts à tout abandonner
Pour un eldorado d’illusion.
Voyage... [Lire la suite]