Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Trois Mondes
Derniers commentaires
19 novembre 2006

Forger le fer rouge

"La plupart des gens considèrent leurs conditions de vie comme difficiles, leurs épreuves et leurs tourments, leur terreur et toutes les pertes comme une malédiction, une punition de Dieu, quelque chose de négatif. Si seulement on pouvait comprendre que rien de ce qui nous arrive n’est négatif, et je souligne : absolument rien ! Toutes les épreuves et les souffrances, même les pertes les plus importantes, ainsi que tous les événements dont on dit par la suite : « Si je l’avais su avant, je n’aurais jamais cru pouvoir tenir le coup », sont toujours des cadeaux.

papillon

Être malheureux et souffrir est comme forger le fer rouge. C’est l’occasion qui nous est donnée pour grandir. C’est la seule raison de notre existence sur terre. On ne peut pas grandir psychiquement en étant assis dans un beau jardin où l’on vous sert un succulent dîner sur un plateau d’argent. Mais on grandit lorsqu’on est malade ou lorsqu’on souffre, lorsqu’il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l’on ne met pas la tête dans le sable, mais qu’au contraire on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non comme une malédiction ou une punition, mais comme un cadeau fait dans un but précis."

Extrait du livre « La mort est un nouveau soleil » d’Elisabeth Kübler-Ross, Press Pocket, 1990. Transmis par Andrée Riegel

Elisabeth Kübler-Ross, la pionnière des soins palliatifs s’est éteinte le 24 août 2004, à 78 ans, en Arizona, aux milieux des siens, après avoir aidé des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à affronter l’ultime étape de la vie : la mort. Auteur de plusieurs ouvrages, elle consacrera toute sa vie à l'accompagnement de mourants en créant des centres notamment pour des bébés malades du sida, Elle envisageait sa propre mort avec sérénité : "Mourir, c'est comme si on partait bientôt en vacances, je m'en réjouis." 

Publicité
Commentaires
D
Je trouve qu'elle a eu beaucoup de courage car elle vivait dans un milieu hostile à toute cette approche particulière. C'était une pionnière et c'était certainement sa mission . <br /> Je suis allé visiter votre site. Super et original. Il y a vraiment de beaux textes que j'aurais aimé écrire.
Répondre
G
Elle était d'une grande beauté et elle nous a beaucoup donné.<br /> <br /> Galaad
Répondre
M
La souffrance est utile jusqu'au jour où nous apprenons à nettoyer au fur et à mesure le mauvais qui apparaît en nous, au lieu de le refouler dans le subconscient . Car, là, il s'accumule et tôt ou tard resurgit avec une force décuplée et provoque des dégâts . C'est pourquoi les petites contrariétés que l'on rencontre au quotidien ne sont jamais anodines, elles sont toujours l'occasion de réfléchir sur soi, de mieux se connaître, de travailler ses défauts en les regardant en face . Ainsi peut-on, je pense, éviter les plus grandes souffrances .
Répondre
Les Trois Mondes
Publicité
Archives
Publicité