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Les Trois Mondes
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13 mai 2007

Mental quand tu nous tiens

A la suite d’un texte que j’ai écrit sur l’instant présent (voir blog, texte du 7 mai 2007) Marie-Christine m’adresse cette réflexion dont la conclusion me semble, ma foi, fort pertinente.

ZEN

« Ton texte sur l'instant présent m'incite à mettre en mots quelques réflexions qui m'habitent depuis quelques jours :
Notre supériorité par rapport à l'animal, c'est le mental . C'est ce qui nous donne la capacité d'apprendre, de comprendre, de réfléchir, de raisonner. Revers de la médaille, c'est aussi notre faiblesse : c'est ce qui nous trompe, nous ment, nous entraîne sur des voies sinueuses, incertaines, voire dangereuses. L'animal chasse et mange quand il a faim. Nous, nous ne savons plus quand nous avons faim. Nous mangeons parce qu'il est midi, parce que  le rôti  sent bon, parce que  nous sommes nerveux ou fatigués, parce que la pub nous montre un paquet de chips ... Nous couvrons nos enfants, même s'ils sont en sueur de tant courir, parce qu'on n'est qu'au mois d'avril, parce que nous-mêmes avons froid, parce que le temps est gris, parce qu'ils peuvent s'enrhumer (on ne sait jamais) .
Toute notre vie est conditionnée par ce mental si puissant et si présent, qui sait si bien déclencher en nous toutes sortes d'émotions plus ou moins cohérentes. Chaque action, aussi petite soit-elle, aura un effet complètement différent selon le sentiment qui l'accompagne, avec des conséquences directes sur notre santé.


Un exemple : je m'acharne depuis des jours à couper des hautes herbes et des broussailles avec la rage de quelqu'un qui n'aime pas se laisser envahir, reportant sur les végétaux ma haine des harcèlements que m'ont fait subir certaines personnes de mon entourage. Conséquence : des douleurs continues aux mains, aux bras, aux articulations. Je décide un jour de couper calmement et sereinement, en considérant que les herbes ne sont que des herbes qui font leur travail d’herbes. Résultat : pour la même quantité de débroussaillage, les douleurs ont complètement disparu, et mon amertume avec.

De même, si nous mangeons un repas en pensant à une situation désagréable, avec bien sûr un sentiment négatif, il y a fort à parier que la digestion sera difficile. Alors nous courons chercher un Rennie dans la boîte à pharmacie en nous demandant quel est l'aliment qui, diable, a bien pu nous faire du mal.


Et pourtant, ce cher mental est bien, pour une majorité de personnes, le summum de l’intelligence. Il est adulé, vénéré, admiré. C'est le royaume de la science, de la technologie, la magie du QI, le règne des surdoués .Et si l'on supposait que notre mental n'est qu'un plafond (plus ou moins élevé, je vous l'accorde) de notre potentiel humain. Et si, par l'intermédiaire de notre conscience, nous décidions de percer ce plafond pour découvrir l'immensité de l'Esprit qui existe derrière, au-delà et partout à la fois ? Et si nous décidions de le laisser descendre et pénétrer en nous ? Et si nous décidions de le laisser diriger notre vie ? »

Je suis bien de ton avis, Marie-Christine. Le mental est une prison. On pourrait même dire : le mental est une illusion dont il est difficile de se défaire.

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Commentaires
M
Le mental est aussi une conséquence de notre vie quotidienne conditionnée par les «lois»qui nous régissent.Il faut savoir séparer l`intelligence logique du sentiment émotif pour mieux atteindre l`Esprit.
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Les Trois Mondes
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