Rûmi, la voie lumineuse

Sur France Culture à 13 h 30 samedi 9 juin, une émission à ne pas manquer : elle sera consacrée au poète soufi Rûmi. Avec Nahal Tajadod, auteur de Roumi le brûlé (éd. Lattès) et de Sur les pas de Rûmi (éd. Albin Michel) ; Thierry Zarcone, spécialiste de la Turquie au CNRS, et Kudsi Erguner, joueur de ney et directeur de deux communautés liées à la tradition des derviches tourneurs.

 
Le poète Galāl al-Dīn Rūmī (ou Djalal ed-Din Rûmi ou Djalal-e-Din Mohammad Molavi Rumi ou Djalaleddine Roumi (1207 - 1273) est un mystique persan qui a profondément influencé le soufisme. Né à Balkh, Rûmi fuit avec sa famille devant le cataclysme mongol de 1220-1222 en Asie Centrale et s'installe à Konya en Turquie, capitale des Seldjoukides de Roum (anciens territoires "romains", c'est-à-dire byzantins, en Anatolie), d'ou son surnom de Roumi (romain, byzantin, Anatolien).

La plupart de ses écrits lui ont été inspirés par son meilleur ami, Chams ed-Din Tabrizi, qui était originaire de Tabriz, d'où Tabrizi.

Rûmi a également repris à son compte les fables d'Esope dans son principal ouvrage, le "Masnavi", que La Fontaine retraduira partiellement à son tour en français. Les Turcs et les Iraniens d'aujourd'hui continuent d'aimer ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un saint, Djalaleddine Roumi avait des prises de position assez révolutionnaires par rapport aux pouvoirs politiques et au dogme musulman.

 
On l'appelait aussi Molâna (prononcé en turc Mevlana), « notre maître ». Son nom est intimement lié à l'ordre des “derviches tourneurs” ou mevlevis, une des principale confréries mystiques de l'Islam, qu'il fonda dans la ville de Konya.

« Ta tâche n'est pas de chercher l'amour,
mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles
que tu as construits contre l'amour ». Djalal ed-Din Rûmi

Comments

[manuela]

«...chercher et trouver les obstacles construits contre l`amour...» pour rencontrer l`amour!!

[marie-christine]

Une citation qui est d'une grande vérité !