Réflexions sur le parcours intérieur
A force, au fil des années, de pratiquer le détachement, on arrive à se détacher de tout (sauf des valeurs profondes qui forment l’ESSENTIEL), à savoir « SERVIR » autant que nos reconnaissances le permettent.
Le détachement débouche sur un vide où manquent envies, désirs, et … j’oserai même dire buts et objectifs.
Serait-ce le côté ombre de la lumière recherchée ?
Grâce au détachement nos problèmes ne sont pas enrayés pour autant.
Nos recherches qui vont plus en profondeur nous font chuter sur nos automatismes créés depuis toujours et qui ne sont pas basés sur nos raisonnements, c’est-à-dire notre mental, mais sur des réactions automatiques, dont il nous faut prendre conscience.
Après, pendant des années d’agitation fébrile pour chercher sur le plan et par aide extérieurs à comprendre, à assimiler, à trouver notre voie qui mène au divin, il nous faut abandonner ce qui est extérieur (et si nécessaire pour l’approche) pour pénétrer dans les profondeurs de notre être.
Là nous débouchons sur le monde des énergies et des forces conditionnantes qui nous demandent un approfondissement intérieur au Centre de notre être profond.
… Quand le silence intérieur remplace l’agitation extérieure, on arrive à comprendre ce que les mystiques ont nommé « la nuit obscure de l’âme », autre étape sur notre parcours intérieur.
Vide qu’il s’agit de combler.Sens qu’il s’agit d’approfondir.
Si nous sommes un grain de sable dans le désert, nous sommes sûrement aussi une étincelle dans une grande Lumière.
Puisse nous être inspiré l’utilité de notre présente incarnation, afin de participer à l’éclosion de l’Humanité nouvelle que nous préparons.
Il nous faut donc élargir notre vision, afin de nous insérer dans un destin plus global, plus large et qui dépasse de loin notre « ego » qui se met en retrait et qui pourtant nous aura aidé à garder les pieds sur Terre et à ne pas nous évader vers des hauteurs irréalistes et … fumeuses.
Andrée Riegel