Les clandestins

Ils n’ont plus rien

Seulement leur désespoir.

Poussés par le souffle du vent

C’est pour eux le grand soir.

Ils ont quitté leur terre natale

Pour partir à la quête du graal.

Pieds nus avec pour seul bagage

Leur âme, ils laissent leur village

Pour se confier aux voiles

D’un vieux rafiot vermoulu.

Grelotant sous les étoiles

Ce sont les clandestins

Les moins que rien, les malvenus

Qui sont prêts à tout abandonner

Pour un eldorado d’illusion.

Voyage chaloupé, sur la mer démontée,

Ils partent pour une autre prison.

Des passeurs sans scrupules et violents

Leur ouvrent les portes du néant.

Vogue, vogue, petit bateau

L’humanité court au fiasco.

Soufflez, soufflez les alizées

Un jour viendra le temps de l’égalité.

Un pied posé sur le sable fin

Voici venu le monde tant désiré.

Il ne vous tend pas la main

Si seulement vous le saviez !

Daniel

Comments

[Daniel]

Je ne connais pas la ville aux pavés d'or.Je ne connais, pour l'instant que la planète Terre et c'est pas drôle tous les jours!!
Comme j'aimerais me promnener dans cette belle vie. Je sens que l'air y est pur

[Mamydou]

A Daniel
C'est mon cadeau du Dimanche, sais-tu que je connais la Ville aux Pavés d'Or ? C'est bien sûr dans un Autre Monde ... C'est Merveilleux !





TES CHAINES



Sur la digue du vaillant amour, la vague impuissante et furieuse éclabousse les étoiles.
L’heure est venue de briser le désir au mur d’airain de la Cité Nouvelle.
J’ai quitté les dômes et les portiques du soleil de la ville aux pavés d’or.
Plus doux est le partage de tes chaînes que mon Eden
D’où tu étais absent
Tu poseras tes pas sur mes traces.
Les gouttes de sang des cœurs immolés s’épanouissent en Fleurs de pourpre sur ton sentier préparé.

Marie Jeanne EDEL
Le prochain sera un jardin de Paradis
" PREDILECTION"

A bientôt, Mamydou

[Daniel]

Merci, Marie Jeanne pour ce beau poème. Si tout le monde aidait sin prochain, la planète irait bien mieux.

[mamydou]

Merci Daniel, il faudrait que cela paraisse à la une de la resse. Bonjour à M.C., Baladin et Kés.Je vous fais suivre un poème qui vient bien dans la suite de ce que décrit Daniel.





La Dame en gris,



La dame en gris, jardin de solitude,

Elle est si haute la haie des habitudes,

Qu’elle n’a jamais songé à l’évasion

Des limites de sa propre vision !


Quel Miracle voulut qu’un Petit Prince,

Venu d’une lointaine Province

Apparut … souriant lui dit : j’ai faim !

Tremblante elle sortit de sa huche à pain,



La miche dorée qu’elle découpe en tartines…

D’un Nouveau Bonheur sonnent les Mâtines,

Elle délaisse son jardin de solitude,

Son cœur ouvert, en nouvelle habitude !


Marie Jeanne EDEL

[le baladin]

ce poème est sensible et bien représentatif de cette vie terreste certains sont déracinés pour survivre alors que notre monde est suffissament riche pour que chacun puisse vivre normalement pourquoi la notion de partage n'est pas encore ancrée dans le coeur des hommes !! pourtant notre terre est un jardin ou tout le monde a le droit savourer ses fruits amitiés phil