Les signes invisibles
Deux histoires édifiantes, concernant la foi et les signes invisibles, envoyées par deux amis blogueurs. Ces deux histoires parlent d’elles mêmes. Souvent face aux difficultés notre foi vacille alors que c’est là que nous en avons le plus besoin.
J'ai fait un rêve, la nuit de Noël.
Je cheminais sur la plage, côte à côte avec le Seigneur. Nos pas se dessinaient sur le sable, laissant une double empreinte, la mienne et celle du Seigneur.
L'idée me vint - c'était en songe - que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie. Je me suis arrêté pour regarder en arrière. J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.
Mais je remarquai qu'en certains endroits au lieu de deux empreintes il n'y en avait qu'une. J'ai revu le film de ma vie.
O surprise ! Les lieux à l'empreinte unique correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence : jours d'angoisse ou de mauvaise humeur, jours d'épreuves et de doute, jours intenables... Jours où, moi aussi, j'avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j'osai lui faire des reproches : «Tu nous as pourtant promis d'être avec nous tous les jours ! Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse; pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ? Aux jours où j'avais le plus besoin de ta présence ? »
Mais le Seigneur m'a répondu :
« Mon ami, ces jours de difficulté et de peine, où tu ne vois qu'une trace de pas sur le sable, ce sont les jours où j'étais le plus avec toi, les jours où je t'ai porté ! »
Adémar de Barrios
Transmis par Joseph Bruche
Merci pour ce récit, Joseph ! (au début, je croyais que c'était autobiographique).
Cela m'en rappelle un autre trouvé dans le dernier livre de Bernard Werber, que je raconte de mémoire :
Un homme tombe dans les sables mouvants, il s'enfonce jusqu'à la taille. Quelqu'un passe et lui propose de l’aide. L'homme refuse en disant :"non, je n'ai pas besoin d'aide, j'ai la foi, Dieu me sauvera». Il s'enfonce maintenant jusqu'au cou. Une autre personne passe et lui propose d'appeler les pompiers. L'homme refuse à nouveau : "Non, Dieu me sauvera».
Bientôt il est englouti, meurt et se retrouvant dans l'au-delà, il s'adresse à Dieu avec des paroles de reproche :"J'avais une entière confiance en toi, pourquoi ne m'as-tu pas sauvé ?"
Et Dieu lui répond :"Je t'avais envoyé les pompiers, imbécile!».
Voilà, c'est un exemple (extrême) de ce qui nous arrive des dizaines de fois par jour. Malheureusement nous ne savons pas voir les signes, et quand nous les voyons, nous disons :"j'ai eu de la chance !"
Transmis par Marie Christine