L’araignée
Comme tous les matins, après avoir pris mon petit déjeuner, je me dirigeais vers la salle de bain pour procéder aux rituelles ablutions, dont le sempiternel rasage qui constitue pour moi une véritable corvée. Dans le lavabo, il y avait une grosse araignée immobile et fragile avec de longues pattes (octobre est le mois des araignées). En temps ordinaire je l’aurais écrasée sans coup férir et sans aucun état d’âme : vite fait…bien fait…Clac !! Mais depuis un certain temps, en fait depuis que je vieillis de plus en plus, je prends conscience que la vie est un bien précieux, un droit sacré. Alors je ne tue plus les araignées, les fourmis, les guêpes… et tutti quanti…. .
L’araignée s’en est allée, quittant tranquillement le lavabo, s’en est allée vers son destin.
Comme je le disais à une correspondante blogueuse « La vie est une symphonie que l’on doit jouer avec fougue et passion »