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Les Trois Mondes
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12 avril 2007

Notre mère à tous

Gaia_triptyque_r2Un très beau tableau de Francine Plantet-Dugied vient d'être ajouté à l'album d'images de ce blogue ("Peintures et sculptures", colonne de gauche). Il s'intitule "Gaïa (Oeuf cosmique, Déesse Mère, Jeune Terre)".

Dans la mythologie grecque, Gaïa, Gaia ou Gè (en grec ancien Γαα/Gaĩa, Γαη/Gaĩê ou Γ/Gễ) est une déesse primordiale identifiée à la « Terre-Mère ». Elle est l'ancêtre maternelle des races divines, mais enfante aussi de nombreux monstres. Elle apparaît en outre comme une divinité chtonienne que l'on invoquait ou à laquelle on sacrifiait des victimes, en même temps qu'aux autres puissances infernales (telles qu'Hadès, Perséphone, Hécate ou la Nuit).

La Terre-Mère des anciens est presque toujours désignée sous les noms de Gaïa ou Gê en Grèce, de Tellus ou de Terra-Mater chez les Romains, tous considérés comme des traductions littérales du mot "Terre". Mais au gré des traditions tardives, elle se confond, notamment chez les poètes, avec d'autres puissances fécondatrices, telles la déesse-mère phrygienne Cybèle (plus fréquemment assimiliée à la Rhéa grecque) ou la déesse du foyer Hestia ou Vesta (notamment chez Ovide). Eschyle considère pour sa part qu'elle ne fait qu'une avec Thémis (Prométhée enchaîné) et les traditions orphiques la désignent volontiers sous le vocable de Chton en tant que puissance infernale.

La sacralisation, sinon toujours la divinisation de la Terre, est commune chez les peuples de l'Antiquité. Les Egyptiens, les Syriens, les Phrygiens, les Scythes, les Grecs et les Romains ont rendu un culte à la Terre et l'ont parfois mise au rang des plus grandes divinités. Même chose pour les Celtes et les Germains. Hésiode fait naître la Terre (Gaïa) du Chaos et lui fait épouser le Ciel (Ouranos). De leur union naissent les Dieux, les Géants, les Biens et les Maux. Elle épouse aussi le Tartare (l'enfer de la mythologie grecque) et la Mer, qui lui font produire tous les monstres que renferment ces deux éléments ; c'est-à-dire que les anciens Grecs prenaient la terre pour la nature universelle, la mère de tout ce qui existe ; de même chez les Romains qui l'appelaient Magna Mater (la Grande Mère).

Sources : d'après Wikipedia, Imago Mundi

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F
Merci d'avoir publié mon tableau, et merci pour le texte dont la correspondance est parfaite.
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