Qui est ce?

Où es-tu petite fille
A la mine réjouie ?
Où es-tu mon amie,
Ma douce compagnie ?

Je suis là dans ton corps
Aux tréfonds de la mort,
Je suis là dans le noir,
Je brille, tu peux me voir !

Ah, fidèle gamine,
C'est vrai, je te devine !
Au coeur de mon tumulte,
Tu chantes et tu exultes !

La douceur de ta voix
Me ramène à la foi,
Ton air épanoui
Me rappelle à la vie .

Mais sors de ta cachette !
finies les devinettes !
Qui es-tu, petite flamme ?
Coucou, je suis ton âme !

Marie Christine

Comments

[andrée SCHNEIDER]

Il semblerait bon
de pouvoir te parler
Il me semblerait bon
de tout te raconter.

Le passé, chargé de souvenirs,
le présent, l'attente et toi enfin.
Le futur et qui sait, l'avenir
ou, peut-être bien un départ vers un incertain...

J'ai tant à partager
d'amour et de tendresses,
tout ce que mon coeur veut donner
avec fougue et délicatesse ...

De l'aube au crépuscule,
ma plume court et écrit
en majuscule, en miniscule
des mots qui voudraient être dits.

Seigneur, m'aideras-tu encore ?
Que vais-je devenir?
Je t'expose mes désirs
et te supplie très fort
d'exhausser tous mes voeux,
bien-sûr, si tu le veux.

Je vais déjà te remercier
pour ce que tu m'as donné.

L'écume de mon âme
a embué mes yeux.

J'ai honte et je le clame
d'avoir douté des cieux
L'avenir, c'est demain.

Vivons le temps présent ;
prends-moi par la main
en jouant de l'instant.

écris par mon père
avec tous mes meilleurs voeux santé surtout

[Alain THOMAS]

Je pense à José aussi.
Ma femme ne m'appelle pas mais, sans qu'elle le demande, je lui monte son repas, préparé au milieu du sel, du poivre et des herbes.
Je peux aller me coucher.
Bonne nuit les petits !

[Eve Lyne]

Pour l'heure, mon ami, le maitre que je suis,
m'appelle:
Femme, ma soupe tarde!
et, de mon maitre, j'entend : une femme qui lit, ça vaut rien!
Je retourne à mes fourneaux, avant que ça chauffe
pour moi!
Quel bon dimanche, en votre compagnie,à tous,
enfin, presque...

[marie christine]

Je crois que toutes nos souffrances viennent du sentiment d'impuissance de l'enfant à soulager les peines de ses parents . Il ne comprend pas pourquoi cet amour si intense qu'il ressent en lui n'arrive pas à résoudre tous les problèmes des adultes. Il ne trouve jamais assez de réceptivité en face de lui . Ainsi naissent les désirs et les angoisses .
Et nous partons dans la vie, profondément marqués par le défaitisme, jusqu'à ce que l'on retrouve cet amour pur, non dilué, de l'enfance, et que nous lui redonnions toute sa force et sa puissance .

[Eve Lyne]

Tu vois, Alain, je pense à José, notre ainé
qui est à l'automne de sa vie, notre tour viendra
bientôt.
Nos acquis, notre bagage, ferons de nous, non pas des vieux, mais des vieillards, et nous donnerons
beaucoup, crois-moi...
Des leçons que nous aurons reçues, qui porteront
leurs fruits, par notre souffrance, nos erreurs
et nos fautes; oui, mon ami, le chemin est long.