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Les Trois Mondes
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12 janvier 2010

Les petites flammes

cierges_eglise_bougies

Vous avez certainement remarqué comme moi, lorsque vous entrez dans une église, un endroit où des cierges sont en train de se consumer  lentement. Les petites flammes vacillent et sont le symbole des prières, des demandes  et des vœux en tout genre qui s’adressent souvent à la Vierge marie.

Moyennant une pièce, on fait brûler un cierge. A chaque fois que je vois cette scène, une petite émotion m’étreint et je pense à tous ceux qui sont dans la peine et s’en remettent aux mains du divin. Désespoir ? Croyance aveugle ? Confiance au hasard ?

Mais surtout, pour moi, tous ces petites flammes sont comme des âmes fragiles qui peuvent s’éteindre au moindre souffle. Elles luttent pour survivre dans la nef et éclairent vaillamment l’obscurité qui y règne. Nos âmes sont ainsi et nous ne les écoutons pas assez. Elles ont l’expérience du temps, le savoir des vies passées. Elles frissonnent dans le vent et nous murmurent ce qu’elles savent. Il nous suffirait de tendre un peu plus l’oreille pour découvrir des merveilles. Mais nous ne le faisons. Comme des mécréants, nous préférons inconsciemment nous confronter aux épreuves de l’existence. La sagesse n’est pas encore notre lot quotidien !!

Daniel

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Commentaires
A
J'ai toujours aimé ces petites flammes dans un coin de l'église, aux pieds de la Dame.<br /> Frêle, fragile, oscillante au moindre courant d'air, signe d'une présence, témoin d'une espérance. Pourtant je ne puis m'empêcher de songer au sens de la démarche. Objet parfois de moquerie : "Va allumer un cierge !"
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M
Qui nous dit que sous les décombres quelques âmes n'expérimentent pas la flamme de l'extase ? <br /> Que sait-on de leur vie intérieure ?<br /> Ce n'est ni notre ego ni la télé qui nous le dira ...
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A
Oui Eve Lyne mais on ne peut pas reprocher aux êtres leur quête du bonheur.<br /> Nous pouvons simplement dire lorsqu'ils s'engagent sur le chemin du bonheur :<br /> "Comment peuvent-ils rester heureux ?"<br /> Cela me rappelle un message de NLJ il y a quelques mois qui offrait sa fille à la Vie, si jamais un jour elle la perdait. <br /> C'est cela la quête du bonheur. Quels que soient les événements, ces êtres continuent leur chemin car ils savent que tout ici est impermanent, éphémère et que notre vraie nature est immuable et indestructible. Seule la souffrance nous anime et seule la mort l'éradique... d'une certaine manière.
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E
La conscience de tout ce que tu évoques, Alain,<br /> ne devrait-elle pas être dans tous les êtres<br /> de la terre?<br /> La quête du bonheur n'est-elle pas sordide, face à<br /> cette conscience?<br /> Il reste la flamme de l'Espérance, face à notre<br /> impuissance.
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A
Oui, en ce moment même, des êtres par milliers agonisent dans les décombres de la terre en furie. Comment ne pas penser à eux sans gémir ? Comment ne pas espérer que la flamme de leur âme ne jaillisse d'eux-mêmes pour qu'ils retrouvent pour quelque temps indéfini la paix et la lumière de l'amour divin ?<br /> Comment pourrions-nous en même temps ne pas crier notre douleur de savoir les enfants du monde mourir de faim et de manque de tendresse à l'heure de leur mort inégale ?<br /> Pourquoi voudrions-nous parler de bonheur dans ces moments-là ? <br /> Comment pourrions-nous oublier la flamme qui nous anime au plus profond de nous-mêmes et qui nous assiste à l'instant de notre vie et de notre mort ?<br /> Cette flamme a tant de noms qu'il est impossible de connaître sa véritable identité : Jésus, Marie, Dieu, Confucius, Mahomet ou Bouddha. Où se trouve la différence... dans ces moments-là ?<br /> Elle n'a pas d'identité, seulement la même nature, universelle.<br /> Elle pourrait s'appeler l'Espérance.
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